Ce matin, il m'a fallut prendre une décision très coûteuse (à tous points de vue) : refuser une offre de travail. Motif : la rémunération était sans rapport avec la durée et la masse de travail à effectuer. En l'espèce, il s'agissait d'une mission "en urgence" de 6 à 7 jours de boulot minimum pour... 600 euros HT. Petite précision : une fois les charges déduites, il ne reste plus que 300 euros pour vivre ! C'est la première fois que j'ai le courage de prendre une telle décision. Habituellement, j'accepte de m'asservir pour pas grand chose. Il m'est arrivé par le passé de travailler pour un quotidien français payant diffusé à 400 000 exemplaires par jour, dont je tairai le nom, pour la modique somme de 2,00 euros brut de l'heure. Autant dire qu'avec ça, je suis ensuite condamnée à faire le ménage chez toutes les petites vieilles de Grenoble pour payer le loyer !
Trève de plaisanterie, plus le temps passe et plus je me rends compte à quel point il est important de ne pas se "brader". Ce qui ne veut pas dire pour autant qu'il faille pratiquer une tarification indécente ! Mais c'est avant tout une question de respect de soi et de la juste valeur du travail. C'est aussi une question de crédibilité face à une concurrence toujours plus féroce, et dont la qualité des prestations est souvent proportionnelle au prix payé par le client. Je préfère me démarquer par la qualité du service et le respect des délais, plutôt que par les prix ridiculement bas. Enfin, c'est une façon de ne pas cautionner l'exploitation des pigistes par certains groupes de presse... mais ça, c'est un autre débat.
Je me suis donc fixée une règle de conduite et je m'y tiens : refuser toutes les offres dont le montant, charges déduites, est inférieur au SMIC horaire net. Pas facile de s'y tenir au quotidien, surtout quand on vient de recevoir un rappel sur la facture d'électricité du mois dernier. Mais comme dirait mon grand-père : "prend la barre et tiens bon ton cap !".
Aller, bon vent à tous !
Trève de plaisanterie, plus le temps passe et plus je me rends compte à quel point il est important de ne pas se "brader". Ce qui ne veut pas dire pour autant qu'il faille pratiquer une tarification indécente ! Mais c'est avant tout une question de respect de soi et de la juste valeur du travail. C'est aussi une question de crédibilité face à une concurrence toujours plus féroce, et dont la qualité des prestations est souvent proportionnelle au prix payé par le client. Je préfère me démarquer par la qualité du service et le respect des délais, plutôt que par les prix ridiculement bas. Enfin, c'est une façon de ne pas cautionner l'exploitation des pigistes par certains groupes de presse... mais ça, c'est un autre débat.
Je me suis donc fixée une règle de conduite et je m'y tiens : refuser toutes les offres dont le montant, charges déduites, est inférieur au SMIC horaire net. Pas facile de s'y tenir au quotidien, surtout quand on vient de recevoir un rappel sur la facture d'électricité du mois dernier. Mais comme dirait mon grand-père : "prend la barre et tiens bon ton cap !".
Aller, bon vent à tous !
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