lundi 8 décembre 2008

Le "Texto" est une langue étrangère

Bonjour,

Depuis 3 semaines, j'ai mis en ligne une annonce d'offre de stage dans les Ecoles de commerce de Grenoble, Chambéry et Paris (ESC et ESCP-EAP), ainsi que sur différents sites Internet spécialisés.

Naturellement, je reçois des candidatures, plus ou moins pertinentes. La dernière en date m'est arrivée par... SMS, à 3h00 (du matin) ! Et si, il y en a un qui a osé ! Au-delà de ce premier aspect formel original, qui m'a quand même réveillé au milieu de la nuit (oui, je dors avec mon téléphone allumé sur la table de chevet, parce que c'est aussi lui qui fait office de réveil !), j'ai été effarée par le contenu du message : "Slt Armelle, soi jantille, je reve 2 bocé à la montagne, file moua le job stp ! Appel-moua au 06 XX XX XX XX. "

Je lance donc officiellement un avis à tous les candidats potentiels : le langage "Texto" est une langue étrangère qui ne m'a pas été apprise à l'école ! Au risque de passer pour une réactionnaire, je vous remercie donc par avance de bien vouloir envoyer votre CV et lettre de motivation par courriel, au choix dans un français, anglais, allemand ou espagnol correct (ces quatres langues étant les seules que je comprenne à ce jour).

Pour la petite histoire, j'ai quand même rappelé le "candidat SMS" (comme je l'appelle affectueusement) pour lui signifier que "malgré tout l'intérêt et l'originalité que présentait sa candidature, je n'ai malheureusement pu la retenir". Il a eu l'air très étonné. J'ai préféré ne pas faire plus de commentaires...

dimanche 23 novembre 2008

La boîte à ski

Les skis d’Armelle, d’Adrien, de François

Nos voisins ont adopté deux petits éthiopiens il y a deux ans. Cette année, les garçons ont voulu faire du ski les mercredis après-midi et se sont inscrits au GUC. Leurs parents sont donc allés acheter des skis à l’occasion du Trocathlon. De retour à la maison, les garçons sont venus sonner à notre porte pour nous présenter leurs acquisitions. De jolis skis, mais avec des semelles bien usées. Alors ce W-E, on a fait une bonne action. On s’est improvisé préparateurs sportifs ! On a affûté les carres, réparé et farté leurs semelles, puis réglé les fixations en fonction des chaussures.

Vu leurs sourires quand on a rapporté les skis, on s’est dit qu’on n’avait pas travaillé pour rien !

mercredi 19 novembre 2008

Bienheureux les fêlés... car ils laissent passer la lumière !



Ce matin, j'ai eu le bonheur d'assister à une conférence à la CCI de Grenoble menée par Philippe Bloch. J'ai toujours rêvé de faire sa connaissance, car sans être à l'origine de ma fibre entreprenariale, il a sans le vouloir beaucoup contribué à faire de moi ce que je suis aujourd'hui. Ce fut donc une belle rencontre pour moi, même si - une fois l'exposé terminé - je n'ai eu le temps que de lui serrer la pince et récupérer sa carte de visite !

Ceux qui me connaissent bien m'ont forcément déjà entendu citer les paroles de ce grand entrepreneur (et il ne s'agit pas que de sa carrure !). En effet, j'écoute religieusement son émission hebdomadaire "L'entreprise", sur BFM Radio. Alors, comme une expérience n'a d'intérêt que si elle est partagée, je vous mets ici les liens vers deux interviews qui résument parfaitement les messages qu'ils nous a transmis ce matin :

http://www.journaldunet.com/management/0511/0511108bloch.shtml

http://www.salonmicroentreprises.com/colombus-cafe.htm


Pour ceux qui veulent en savoir plus, je vous recommande chaleureusement son dernier ouvrage. Un véritable catalyseur pour l'entrepreneur qui germe en nous tous.


Sur ce, je retourne "importer de l'angoisse et exporter de l'enthousiasme", comme il le dit si bien !

lundi 17 novembre 2008

L'open space




Je ne résiste pas au plaisir de partager avec toi, fidèle lecteur, l'une des raisons qui m'a poussé à créer ma petite entreprise. La maltraitance des salariés. A commencer par leurs conditions de travail, et notamment une source intarissable "d'open stress" pour moi : les openspaces. Ce livre/blog/forum est le porte-parole de tous ces courageux qui travaillent dans de tel espaces. C'est souvent hilarant, parfois affligeant, voire révoltant. Bref, ça ne laisse pas de marbre !

vendredi 14 novembre 2008

Le shooting photo




Nous n’avons pas de brochure à laisser lorsque nous rencontrons des prospects et nous tentons d’y remédier depuis quelques temps.

Après plusieurs brainstormings, nous avons défini un format et un contenu à notre image. Mais restait à illustrer tout ça. C’est alors que Simon, LE photographe officiel de SWiTCH, nous a proposé de faire une séance photo en studio, avec les flashs qui crépitent, le fond blanc, les réflecteurs de lumière, Gab l’assistant et tout et tout.

Le jour J Caro a apporté de la Terra Cota, une poudre aux pouvoirs magiques. Un petit pchit sur le visage suffit à donner la même mine qu’un vacancier de retour après 3 semaines aux Antilles. Un petit miracle en soi ! De mon côté, j’ai pris les tenues et les skis. Quant à Gab, en plus de sa bonne humeur, il est venu avec l’accessoire indispensable à toute session photo qui se respecte : le Duck Tape. Ca n’a l’air de rien, dit comme ça, mais on fait des merveilles avec ce scotch. La plus incroyable : Gab a réussi à me donner l’air d’avoir 10 kg de moins...

Après une phase de post-production très gourmande en temps, qui a dû bien occuper les soirées (et les nuits) de Simon, les photos sont arrivées sur mon bureau ce matin. Et, n’ayons pas peur des mots, elles sont vraiment très BELLES !

Maintenant, reste plus qu’à faire la mise en page et nous aurons une brochure digne des plus grandes Agences !

P.S. : Big Up et milles mercis à Simon et Gab l’Assistant.

jeudi 13 novembre 2008

Le pouvoir « incentive » du Chocolat




Lundi dernier, nous avons fait le « presque » pont. En réalité, c’était une journée allégée en travail, mais pas en calories !

Vers 17h, nous avons quitté le bureau pour nous rendre à un cours de cuisine sur le thème du... chocolat ! Cette seule perspective aurait dû nous réjouir. Mais chemin faisant (jusqu’à Lyon tout de même), nous avons eu le malheur de parler d’un sujet « facheux » en lien avec le boulot. A notre arrivée, la tension était palpable dans la voiture. Et puis, nous avons mis nos tabliers, fabriqué du caramel au beurre et à la fleur de sel, pressé de la ganache, enrobé de la praline, léché nos doigts, dégusté différents « bonbons de chocolat »... et la magie a opéré. A la fin de la séance – qui dure 4 bonnes heures – nous étions tout détendus !

Nous sommes repartis chacun avec 1 kg de chocolat « Proudly Made by Ourselves ». Du coup, au bureau tout le monde boulotte du chocolat toute la journée. Nous en offrons aussi avec plaisir à tous ceux que nous rencontrons. Et même si grignoter n’est pas très bon pour la santé, il faut bien reconnaître que la bonne humeur règne ici...

Je me demande si je ne vais pas nous inscrire d’office au prochain cours sur les macarons et les « gâteaux exceptionnels » : tout un programme !

P.S. : Merci au Super Comité d’Entreprise de Matth ! Un jour, SWiTCH aussi en aura un comme ça ;-)

mercredi 12 novembre 2008

« Tout Baigne »



S’il y a bien une chose gratifiante dans la vie d’un entrepreneur, c’est quand à la fin d’une journée harassante de boulot où l’on s’est démené pour faire avancer le projet d’un client, celui-ci vous dit : « Armelle, avec vous, tout baigne ». YESSSS !

La candidature spontanée


Dans la pile de courrier de la semaine dernière se trouvait la première lettre de candidature spontanée envoyée à SWiTCH. Chic ! Un courageux s'est dit que ça pouvait être sympa de travailler avec nous. A la lecture du CV, je me dis "tiens, pourquoi pas". Le profile n'est pas très original, ça sent le pur produit Made in Ecole de commerce, mais c'est suffisamment intéressant pour prendre le temps de lire la lettre d'accompagnement. Sauf que - manque de chance ! - ladite lettre qui n'est pas signée, est bourrée de fautes d'orthographe et de co(q)uilles. Elle n'apprend rien de plus sur le candidat si ce n'est qu'il a l'air particulièrement auto centré... Je sais combien écrire une belle lettre de motivation est un exercice périlleux, totalement rébarbatif, voire même déprimant ! Mais quand même : un minimum de personnalisation ne fait jamais de mal ! Alors, chers futurs collaborateurs, voici le mode d'emploi pour réussir votre embauche chez SWiTCH :
  1. Signer vos documents
  2. Soignez la forme (qui pour nous compte autant, si ce n'est plus, que le contenu)
  3. Last, but not least : Soyez originaux, drôles et détendu : on ne va pas vous manger ! Sortez des cadres habituels des agences de comm' ou de marketing "lisses, sans saveur et sans odeur" qui innondent le marché du Conseil de nos jours. Le "out of the box thinking" est LE mode de pensée switchien, alors autant faire preuve de son utilisation dès le premier contact !

A vos plume...

Et, bon courage à toutes les personnes en recherche d'emploi ! C'est dur, ingrat, désespérant, parfois même exaspérant. Nous ne le savons que trop... Mais tenez bon, ça a marché pour nous, alors ça marchera pour vous aussi.

mardi 11 novembre 2008

Love From Tokyo

Aujourd'hui, la petite entreprise qui monte, qui monte, est pleine d'Amour et nous vient de... Grenoble ! Chef d'entreprise, doublement Maman et nipponophile (tout d'un coup, j'ai un doute sur l'existence de ce mot dans la langue française...), Emmanuelle lance sa boîte d'import de produits à la pointe du design et de l'originalité made in Japan. C'est chic, c'est - parfois - choc, mais c'est toujours tip top !

Pour info, elle se déplace elle-même régulièrement au Japon pour dénicher des objets introuvables en boutique en Europe. Donc, big up Madame !

Chez SWiTCH, on encourage cette belle initiative et on vous laisse découvrir ces nouveaux produits ici.

mercredi 5 novembre 2008

Le fauteuil


Contrainte et forcée depuis plusieurs semaines de travailler à mon domicile, pour cause d'Internet et de téléphone défaillant, j'avais décidé d'installer mon super fauteuil de P-DG (IKEA, 50 € !) à la maison. Comme tout fauteuil de P-DG qui se respecte, il est noir, imposant, en (faux) cuir, avec de gros accoudoirs. Bref, pas très "tip-top design", mais très confortable !

Depuis hier, j'ai retrouvé avec plaisir le chemin de mon bureau en "oubliant" le fauteuil à la maison. Ma chaise est très jolie, mais pas du tout ergonomique...En 24h, il est arrivé ce qui devait arriver : mon nerf sciatique est en feu ! Résultat à la mi-journée, je laisse tout en plan et file chercher le "monstre".

C'est moche et pas du tout raccord avec le reste de la déco, mais dans 50 ans mon dos me dira sûrement "merci" !

J'en ai cauchemardé, Or**ge l'a fait !

  • 5 semaines. C'est le délai qu'il a fallut à mon opérateur télécom pour établir la "synchronisation" de ma box.
  • 2... Rendez-vous avec un technicien donnés par mon opérateur, sans que personne ne vienne sans justification, ni excuse. Mais "la 3ème c'est la bonne", comme on dit...
  • 0,34 €... est le coût d'une minute téléphonique avec l'assistance téléphonique de mon opérateur.
  • 28 min... est le délai moyen passé avec l'assistance téléphonique (attente de 8 min incluse)
  • 39... appels à la Hot line pour avoir une assistance technique et commerciale. Maintenant, je comprend mieux pourquoi on appelle ça une "ligne chaude", vu le niveau d'énervement qu'on est capable d'atteindre en les appelant !
  • 39,90 euros... est le prix de la box.
  • 48 heures... est le délai que je dois encore attendre avant que le téléphone soit opérationnel.
  • 371, 28 euros... est la somme que m'a coûté la synchronisation de cette fichue machine.
  • 10.000 (au moins !)... fois où je me suis énervée et où j'ai pesté contre mon opérateur téléphonique (aller, j'avoue, j'a même juré !) .
  • 0... personne m'entendront faire une recommandation positive à propos de mon opérateur télécom.
  • Non mesurable... la perte de crédibilité de mon opérateur et la mauvaise publicité qu'il risque de subir suite à ces désagréments.

lundi 3 novembre 2008

LV, l'employé du mois


Hier soir, un "p'tit nouveau" a fait son apparition dans la SWiTCH Team. Il s'appelle LV !


LV a tout de suite remporté le titre très convoité "d'employé du mois". Nous n'avons pas encore accroché sa photo sur le tableau d'honneur, mais ça ne saurait tarder ! Il faut dire que LV est tout à fait exceptionnel. Il est beau et discret. Il rend des services sans jamais rien demander en retour. Il a la capacité de travailler 24h/24 et 7j/7, même si nous ne pratiquons pas l'esclavagisme ! Quand il travaille, il ronronne. Et comme les chats, quand il ronronne, c'est qu'il est heureux. Il se nourrit exclusivement de pastilles et d'eau ! Il ne pose jamais de question embarassante, mais résout des problèmes parfois très compliqué. Il est discret et ne prend pas de place. Son "bureau" s'est parfaitement intégré sous le plan de travail de la cuisine. LV va doucement changer nos vies. Il fait gagner du temps à tous les collaborateurs et, très bientôt, nous ne pourrons plus nous passer de lui.


Merci, LV, d'avoir rejoint notre modeste équipe ! Aller, je file t'acheter des pastilles...

vendredi 31 octobre 2008

Des détails qui ne trompent pas...


Pour savoir de quelle humeur je suis, mes collaborateurs n'ont même pas à poser la question. Il leur suffit de regarder l'état de mon bureau. Certains détails ne trompent pas ! En général, l'équation : désordre + facebook ouvert en continu + MAXI paquet de m&m's (oui, je suis capable d'avaler 1kg de ces cochonneries bourrées de colorants en moins de 2h !) = Loose Attitude Maximale. Si on ajoute à cette équation, le sweat-shirt avec la capuche relevée sur la tête = Gros coup de déprime. Heureusement, ces coups de moins bien restent exceptionnels...

Aller, "après la pluie vient le beau temps, obstinément..." (Vincent Struxiano)


lundi 27 octobre 2008

8 mois : c'est du TRES long terme !


Depuis deux semaines, je plane complètement. Tout d'abord, parce que je viens de signer deux contrats majeurs après 3 mois d'intenses négociations. C'est déjà une victoire en soi !


Mais aussi parce que, qui dit "gros contrats", dit "visibilité". Or, dans le métier de chef d'entreprise, la visibilité est un problème crucial. Difficile de faire des projets, des investissements et de s'organiser quand on ne sait pas si on aura encore de quoi payer ses factures dans 15 jours (et je ne parle pas de salaire !). Les grands groupes industriels élaborent en général leurs stratégies sur 1 an, 3 ans, voire 5 ans. S'ils travaillent dans des secteurs spécifiques, comme le nucléaire, ces délais passent à 5, 25 et 50 ans. Lorsqu'on est consultant, a fortiori en début de carrière, avoir une visibilité sur ses activités pour les 6 prochains mois est un véritable luxe. Grâce à ces nouveaux contrats, c'est 8 mois de visibilité qui s'offre à moi. Autant dire du TRES long terme ! Le bonheur !


mercredi 22 octobre 2008

Petit plaisir du jour...


Incontestablement, il y a quelques avantages à travailler dans une petite structure et à être son propre patron. Le plus évident d'entre tous est la liberté d'organisation de son temps de travail, qui peut aussi se révéler délicate... mais restons sur les aspects positifs.
Pas plus tard que ce matin, je me suis offert le luxe de filer à Bresson pour une petite partie de golf. Il faut bien l'avouer, c'est assez plaisant de taper des balles au milieu de la verdure, en pleine semaine, pendant que d'autres courageux travaillent ! Cela dit, on peut voir ça aussi comme un acte de dévouement à mon travail. Si, si, je vous assure ! D'après une étude scientifique de la très sérieuse Miami University of Ohio, il paraît que nos capacités intellectuelles sont décuplée pendant 15 min après 20 à 30 minutes de marche rapide. Donc, si je calcule bien, après 2 heures de golf, je devrais être super opérationnelle pour... une bonne heure !
Aller, je file bosser tant que ça fait encore effet... ;-)

mardi 21 octobre 2008

Pas assez cher mon fils...


Ce matin, il m'a fallut prendre une décision très coûteuse (à tous points de vue) : refuser une offre de travail. Motif : la rémunération était sans rapport avec la durée et la masse de travail à effectuer. En l'espèce, il s'agissait d'une mission "en urgence" de 6 à 7 jours de boulot minimum pour... 600 euros HT. Petite précision : une fois les charges déduites, il ne reste plus que 300 euros pour vivre ! C'est la première fois que j'ai le courage de prendre une telle décision. Habituellement, j'accepte de m'asservir pour pas grand chose. Il m'est arrivé par le passé de travailler pour un quotidien français payant diffusé à 400 000 exemplaires par jour, dont je tairai le nom, pour la modique somme de 2,00 euros brut de l'heure. Autant dire qu'avec ça, je suis ensuite condamnée à faire le ménage chez toutes les petites vieilles de Grenoble pour payer le loyer !

Trève de plaisanterie, plus le temps passe et plus je me rends compte à quel point il est important de ne pas se "brader". Ce qui ne veut pas dire pour autant qu'il faille pratiquer une tarification indécente ! Mais c'est avant tout une question de respect de soi et de la juste valeur du travail. C'est aussi une question de crédibilité face à une concurrence toujours plus féroce, et dont la qualité des prestations est souvent proportionnelle au prix payé par le client. Je préfère me démarquer par la qualité du service et le respect des délais, plutôt que par les prix ridiculement bas. Enfin, c'est une façon de ne pas cautionner l'exploitation des pigistes par certains groupes de presse... mais ça, c'est un autre débat.

Je me suis donc fixée une règle de conduite et je m'y tiens : refuser toutes les offres dont le montant, charges déduites, est inférieur au SMIC horaire net. Pas facile de s'y tenir au quotidien, surtout quand on vient de recevoir un rappel sur la facture d'électricité du mois dernier. Mais comme dirait mon grand-père : "prend la barre et tiens bon ton cap !".

Aller, bon vent à tous !

Encore une histoire d'insomnie


Il semblerait que la nuit - à défaut de me porter conseil - soit le moment privilégié pour la naissance de mes projets. Par le passé, les conséquences de ces insomnies m'ont menées aux 4 quatre coins du monde. Et, rétrospectivement, je ne vais pas m'en plaindre ! ;-)


SWiTCH est née la nuit du 3 au 4 novembre 2007, pendant le Mondial du Ski des 2 Alpes. L'idée était latente depuis quelques mois dans un coin de ma tête, mais elle a vraiment germé à l'occasion de cet événement qui, traditionnellement, ouvre la saison des sports d'hiver. Deux semaines plus tard, le projet était lancé avec la rédaction d'un semblant de "business plan" sur 3 ans, l'achat du nom de domaine (déjà pris en .com, j'ai rafflé tout ce qu'il restait de libre, du .fr au .biz !) et la plannification des premiers rendez-vous commerciaux. Le 1er décembre, les formalités administratives étaient quasiment bouclées et le 1er contrat "signé". Le 02 janvier 2008, SWiTCH voyait officiellement le jour. Avec moi, qu'on se le dise, on fait les choses à fond ou on ne les fait pas du tout !


C'est donc tout naturellement grâce, ou plutôt, à cause d'une nouvelle insomnie que ce blog voit le jour... 3h30 ce matin, et pas moyen de fermer l'oeil. Inutile de s'énerver, ça n'a jamais aidé à s'endormir, autant faire quelque chose d'amusant pour faire avancer le schmilblick : un blog ! Je ne suis pas très douée avec l'informatique qui, pour moi, est une véritable science occulte avec ses démons (Windows en général et Vista en particulier), ses codes obscurs (Crtl + Alt + Suppr), son vocabulaire ésotérique ("se logger", "rebooter", etc.) et ses formules magiques (Alt + F4). Alors, cette affaire m'a bien occupée 3 bonnes heures.


La bonne nouvelle c'est que maintenant (c'est-à-dire juste 1h15 avant que mon réveil ne sonne...), j'ai enfin envie de dormir !


Faites de beaux rêves/projets ! ;-)